Les coordonnées du responsable de l’Antenne peuvent être demandées au secrétariat au 02.98.55.51.43
L’Esat Kan Ar Mor a contribué à la distribution des colis aux aînés
Le Télégramme – Douarnenez – 17 janvier 2025
« C’est pour nous une très bonne expérience. Nous referons, sans doute, appel à l’Esat l’an prochain », affirme Françoise Laouénan, adjointe au maire, déléguée à l’action sociale et la solidarité.
Pour la première fois, l’Esat Kan Ar Mor a été sollicité pour l’assemblage et la distribution des 1 400 colis aux aînés. « Nous avons travaillé avec des producteurs locaux dont Coïc et Chancerelle, en respectant le budget imparti de 12 € », indique Corinne Millon, monitrice d’atelier à l’Esat Kan Ar Mor.
« C’est une prestation qui a permis de faire travaille vingt personnes. Nous sommes très heureux de cette collaboration », poursuit Vincent Jégou, responsable d’atelier à Kan Ar Mor.
La distribution est arrivée à son terme ce mercredi 15 janvier. « Les colis restants, ceux qui n’ont pas été réclamés, s’il en reste, seront donnés aux bénéficiaires du CCAS », annonce Laurence Le Bars, la directrice du Centre communal d’action sociale de la Ville de Douarnenez.
Neuf titres de champion du Finistère de para-tir à l’arc disputés à Quimper
Le Télégramme – Briec – 17 décembre 2024
Le départemental para-tir à l’arc adapté s’est déroulé, ce dimanche 15 décembre, à Quimper. Cette manifestation sportive s’adressait à des sportifs atteints de déficiences intellectuelles ou psychiques, licenciés à la Fédération française du sport adapté. Elle était conjointement organisée par l’ASL Briec (Association sportive de l’Esat de Briec) et les Archers de l’Odet.
Vingt-neuf archers finistériens venant des Archers de Guipavas, l’Asc Genêts d’Or Saint-Pol-de-Léon, l’Asc Kan Ar Mor, Amzer Vak et l’ASL Briec se sont retrouvés dans les travées de la Halle des sports de Penhars, dont 22 en compétition officielle FFSA à 18 m pour tenter de remporter l’un des neuf titres de champion du Finistère en jeu.
Pour les sept débutants, une partie non compétitive était proposée avec des cibles à 10 m. L’intérêt étant qu’ils découvrent l’ambiance compétition avec une distance accessible. À l’issue des deux séries de dix volées, le verdict est tombé et le classement a dévoilé ces champions du Finistère 2024.
Evan Marcheras, Guillaume Guedes, Philippe Le Dinns, Jean-Michel Gueguen et Fabienne Bodennec (Archers Guipavas), Liame Albert, Nicolas Martin et Maurice Kerscaven (ASL Briec) et Isabelle Trepos (Asc Kan Ar Mor) se sont distingués lors de la compétition.
Prochain rendez-vous pour les archers du sport adapté, samedi 18 janvier 2025 à Guipavas, pour le championnat de Bretagne.
« Le plus important projet d’habitat depuis 40 ans à Briec »
Ouest-France – Briec – 29 novembre 24 – Catherine JAOUEN
La première pierre d’une résidence de 53 logements a été posée, vendredi 29 novembre 2024, à Briec (Finistère). Ce programme immobilier, fruit d’une co-promotion, s’adresse à différents publics et générations : primo et secundo accédants, personnes âgés et travailleurs handicapés.
La première pierre d’une résidence de 53 logements a été posée ce vendredi 29 novembre 2024, à Briec. Ce programme immobilier, fruit d’une co-promotion, s’adresse à différents publics : primo et secundo accédants, personnes âgées et travailleurs handicapés.
Pourquoi ? Comment ? De quoi parle-t-on ?
Vendredi 29 novembre, au 21 de la rue de la Résistance à Briec, a été symboliquement posée la première pierre de la résidence composée de quatre bâtiments, à quelques centaines de mètres du centre-ville. Le programme comprend la réalisation de 53 logements : 43 appartements en locatif social (dont 10 en habitat inclusif avec l’association les Genêts d’or) et 10 logements en accession libre. Le projet remonte au précédent mandat, à l’initiative de Marie-Thérèse Le Roy et Jean-Hubert Pétillon, l’ancien maire.
En quoi ce projet est-il innovant ?
D’abord, parce qu’il est le fruit d’« une collaboration inédite » entre BSB les Foyers, accompagnés des Genêts d’or, et Polimmo Promotion Aménagement. Il répond aux besoins de plusieurs publics : primo et secundo accédants, locataires sociaux, personnes âgées et travailleurs en situation de handicap.
Ensuite, parce qu’il voit le jour dans « un contexte particulièrement difficile pour la construction neuve et la réhabilitation en France, où les défis économiques et réglementaires sont nombreux, rappelle le maire de Briec, Thomas Férec. La demande de logements est pressante. Briec-de-l’Odet, commune de 6 000 habitants, compte près de 3 000 emplois et 1 400 élèves. Nous enregistrons près de 450 demandes de logement. Et nous essayons de répondre à cette demande dans une période de taux d’intérêt hauts, de renchérissement du coût de la construction et de la loi ZAN (zéro artificialisation nette). Ce programme est le plus important projet d’habitat depuis 40 ans dans notre commune ! »
Enfin, le terrain de 6 759 m2, anciennement occupé par le collège Saint-Pierre, qui a été démoli par l’Établissement public foncier pour céder la place à la nouvelle résidence. « Travailler sur les friches urbaines est un vrai enjeu pour des raisons écologiques et de densification », note Isabelle Assih, présidente de Quimper Bretagne occidentale.
Quelles sont ses caractéristiques ?
Les quatre bâtiments, imaginés par l’architecte Patrice Treigner, se composent de 53 logements diversifiés, allant du studio au T3, répartis en deux pôles. La résidence Hestia (nom de la déesse grecque du foyer) comprend 10 logements en accession libre du T2 au T3 (bâtiment A), portés par Polimmo. Les appartements bénéficient tous d’un balcon ou jardin et parking pour des surfaces allant de 41 à 65 m² et sont proposés à partir de 3 500 €/m².
La résidence Le Gwennili (hirondelle en breton) abrite 43 logements locatifs sociaux du T2 et T3, (bâtiments B, C et D) portés par BSB Les Foyers, dont dix T2 dédiés aux travailleurs de l’ESAT à destination des Genêts d’Or. Ces logements auront pour objectif d’accueillir des personnes seniors (principes d’une résidence pour personnes âgées non médicalisées) avec animations collectives au sein de la salle commune et du jardin partagé.
Le parking prévoit un local pour les deux roues et 58 places de stationnement, dont trois PMR (personnes à mobilité réduite).
Quel est son coût ?
Six millions si l’on compte les études et les frais annexes. Hors taxes, le programme frise les 5 millions d’euros. Il est financé par l’État (114 000 €), le conseil départemental du Finistère (136 600 €), Quimper Bretagne occidentale (154 050 €), la Banque des territoires (prêts de 3 019 000 €) et des fonds propres de BSB – les Foyers (1 500 000 €).
Quel est le calendrier ?
Les travaux ont démarré ce mois-ci, pour une livraison prévisionnelle en décembre 2026.
Grâce à son travail à l’Esat de Concarneau, Philippe Leblois se sent « comme les autres »
Ouest-France – Concarneau – 15 novembre 24 – Catherine GENTRIC.
Travailleur depuis trente-cinq ans de l’Établissement et service d’accompagnement par le travail de Concarneau (Finistère) et désormais retraité, Philippe Leblois a reçu la médaille d’or du travail. Vendredi 8 novembre, il était accompagné de ses parents. Ils nous racontent.
Pour rien au monde Michel et Jacqueline Leblois n’auraient raté ce vendredi 8 novembre 2024, la remise de la médaille d’or du travail à leur fils Philippe. Une médaille en forme d’accomplissement pour ses trente-cinq années passées au sein de Esat (Établissement et service d’accompagnement par le travail) du Cornouaille géré par l’association des Papillons blancs du Finistère qui accompagne les personnes en situation de déficience intellectuelle et de handicap psychique. Un moment de grande intensité partagé avec les 28 autres récipiendaires du site, leur famille et leurs accompagnants. Et parfois jusqu’aux larmes.
« Indépendant, intégré et autonome »
Philippe Leblois, qui va sur ses 57 ans, a officiellement fait valoir ses droits à la retraite le 1er novembre 2024. Le 28 octobre, ses collègues et ses moniteurs ont célébré son départ avec une grande émotion. Philippe a aussi quitté la résidence concarnoise Les Fontaines de l’association où il était hébergé la semaine avec d’autres travailleurs de Esat Quittant ses amis à regret. Il a définitivement rejoint Bénodet. Dans un studio indépendant, « au pied du grand phare », dans la même résidence que ses parents.
« Nous avons toujours voulu que Philippe soit le plus vite possible indépendant, intégré et autonome. Y compris pour le logement. Cela a toujours été notre ligne de conduite », explique Jacqueline Leblois. Philippe à ses côtés acquiesce. Durant la rencontre, il parlera peu.
« Un choix délibéré », abonde Michel Leblois, ancien administrateur et président des Papillons blancs du Finistère. « Ce n’est pas parce qu’il a un handicap qu’il ne peut pas se débrouiller. On connaît tous des parents qui sont tellement traumatisés par le handicap de leur enfant qu’ils continuent à le protéger. Et donc il reste dans le cadre familial. On est parti du principe inverse. Depuis le début, on s’est dit, ce garçon-là est comme les autres. Il a des difficultés comme tout un chacun peut en avoir à un moment ou un autre. Elles sont un peu différentes et il faut qu’on fasse avec. Qu’on trouve un cadre de vie éducatif ou d’accompagnement qui lui permette de vivre le mieux possible. »
L’Esat, « un choix délibéré »
Un accompagnement qu’ils saluent, entre Esat et foyer de vie. « Philippe n’est pas mécontent d’être venu aux Papillons blancs à Concarneau. Il y a été heureux », soulignent-ils.
Même si, depuis sa naissance, le parcours de vie de leurs fils n’a pas toujours été évident. « C’était le premier garçon après quatre filles. Il n’avait pas du tout les mêmes réactions. Il ne mangeait pas. Il ne marchait pas, raconte Jacqueline Leblois. À deux ans, il a commencé à aller mieux. Je me souviendrai toujours quand le kiné m’a dit : « Votre fils marchera ». Et il a marché, il a fait du vélo. »
Suivront les classes de perfectionnement à Quimper, puis l’Institut médico-éducatif (IME) à Kerlaz, une étape difficile pour Philippe. À 18 ans, il rentre au Centre d’aide par le travail de Concarneau, les CAT depuis lors remplacés par les Esat « C’était un soulagement qu’il puisse trouver une place à Esat et une chambre à Concarneau qui se trouvait à l’époque au foyer de la Gare. On s’est dit : ouf, il rentre dans le circuit », raconte Jacqueline Lebois.
Il commence par l’atelier de peinture mais, très vite, faute d’appétence pour le métier, se retrouve dans l’atelier de recyclage de pain et de déchets de biscuiterie où il passe huit ans et dont il garde « un très bon souvenir ». Puis change pour le tri des palettes, les intercalaires, l’atelier briquet…
De Bénodet, reviendra-t-il voir ses amis à Concarneau ? « Ça va être compliqué », dit sa mère. « Ça fait une heure de route aller et retour », ajoute Philippe, lapidaire.
Pour le futur, Michel et Jacqueline Leblois ont déjà tout anticipé. Curateurs de leur fils, notamment pour les questions administratives car « Philippe ne sait ni lire ni écrire », ils ont déjà prévu de passer le relais de la curatelle à deux de leurs filles « quand ils seront partis ».
À Bénodet, Philippe pourra bénéficier des services d’accompagnement à la vie sociale qui dépend du foyer des Fontaines pour savoir si tout se passe bien. Son programme est déjà chargé. « De la gym et des balades », dit-il. Dont il pourra compter les pas le soir avec le podomètre offert par ses quatre sœurs et son jeune frère pour sa retraite.
Esat de Concarneau : Philippe Leblois, le « capitaine d’atelier », tire sa révérence après 35 ans de travail
Le Télégramme – Concarneau – 24 octobre 2024
Mardi 22 octobre dans l’après-midi, l’Esat de Concarneau (Établissement et service d’accompagnement par le travail) a rendu hommage à Philippe Leblois qui, après 35 années de travail au sein de l’établissement, va profiter d’une retraite bien méritée, entouré de ses parents, Michel et Jacqueline. Un « capitaine d’atelier », comme l’ont surnommé avec affection les autres salariés et moniteurs encadrants.
Une bonhomie reconnue par tous ses collègues
Philippe Leblois a toujours travaillé à Concarneau. Il a débuté dans l’atelier de recyclage de pain, puis dans la sous-traitance et les ateliers alternés. Aucune absence pendant 35 ans, une gentillesse et une rigueur dans le travail soulignées par tous. « Il nous saluait chaque matin en associant notre prénom à l’expression : “la plus belle”. Ça va nous manquer », ont souri les monitrices encadrantes de l’Esat. « Tu es un exemple pour les plus jeunes. Tu dois continuer à avoir des activités au sein des associations et à aller vers les autres comme tu l’as fait ici », a loué Thierry Berneuil, directeur des cinq Esat de l’association des Papillons Blancs.
Âgé de 56 ans, c’est maintenant à Bénodet, dans un appartement indépendant de la résidence seniors, face à celui de ses parents, que Philippe Leblois va profiter de l’air iodé de la commune. À l’issue des discours, il a reçu moult cadeaux de ses collègues et des encadrants. Il s’est aussi régalé des deux magnifiques gâteaux préparés au sein d’un des Esat.
250 travailleurs en Finistère
Les cinq Esat des Papillons Blancs 29 accompagnent dans le département 600 travailleurs en situation de handicap mental ou déficience intellectuelle dans 25 métiers différents. Dans le Finistère-sud, cela correspond à 250 travailleurs accompagnés par environ 40 encadrants moniteurs d’ateliers.
Aux Papillons Blancs 29, dix-neuf travailleurs de Cornouaille médaillés en 2024
Ouest-France – Ergué-Gabéric – 21 octobre 24
Accompagnés de leurs encadrants et de leurs familles, dix-neuf récipiendaires des Établissements et services d’accompagnement par le travail (Esat) de l’association des Papillons Blancs du Finistère, Esat de Cornouaille et de la Lande (Concarneau) ou du Pays bigouden (Plonéour-Lanvern), ont reçu la médaille du travail.
Dix-neuf travailleurs en situation de handicap des Papillons Blancs du Finistère composent la promotion du 18 octobre 2024.
L’Athéna d’Ergué-Gabéric, près de Quimper (Finistère), a accueilli la cérémonie de remise des médailles du travail, onze d’argent (pour 20 ans d’activité professionnelle), trois de vermeil (pour 30 ans) et cinq d’or (pour 35 ans), en récompense du parcours professionnel que chacun a su construire.
Une quarantaine d’encadrants pour 250 travailleurs
« Par ces médailles du travail, nous vous reconnaissons dans votre ancienneté en tant que travailleur. Aujourd’hui, nous voulons aussi fêter le travail qui a, pour vous, énormément de valeur. Vous l’incarnez en venant chaque jour. Nos clients comptent sur vous. C’est un vrai travail qui s’insère dans la durée », déclare Thierry Berneuil, directeur du pôle formation travail.
Dans les cinq Établissements et services d’aide par le travail (Esat) du secteur sud, qui s’étend de Plonéour-Lanvern à Quimperlé en passant par Quimper, Ergué-Gabéric et Concarneau, ils sont 250 travailleurs accompagnés d’une quarantaine d’encadrants.
La plupart sont polyvalents, formés à différents secteurs, qui obtiennent plusieurs reconnaissances de compétence. Testant différentes activités, chacun trouve ce qui lui correspond le mieux.
Une dizaine de filières
« Prestations de services, menuiserie, peinture et entretien des bâtiments, espaces verts, couture, blanchisserie, cuisine centrale, pâtisserie-traiteur, sous-traitance industrielle, ils travaillent dans une dizaine de filières, explique Frédéric Soudon, président des Papillons Blancs du Finistère. Je suis moi-même père d’une travailleuse Esat qui se rapproche aussi de sa médaille d’argent ! »
Par leur métier, les travailleurs de Esat ont un véritable rôle dans la société et répondent aux besoins de clients particuliers, d’entreprises ou de collectivités dans tout le Finistère sud. « Soyez fiers du travail accompli. C’est grâce à votre travail que nous sommes reconnus », conclut Gabriel Cerclier, directeur général.
Une autonomie au travail pour les travailleurs de l’Esat Les Genêts d’Or de Briec grâce à une nouvelle voiture sans permis
Le Télégramme – Briec – 18 octobre 2024
L’Établissement et services d’aide par le travail (Esat) Les Genêts d’Or de Briec, a fait l’acquisition d’une voiture sans permis, soit un investissement de 20 764 €, rendu possible grâce aux généreux donateurs, clients et fournisseurs, présentée jeudi 17 octobre, par les usagers.
« Ce véhicule est essentiel dans le cadre de nos missions, car il favorise l’autonomie au travail et dans les déplacements des personnes en situation de handicap. Grâce à lui, nos usagers pourront se familiariser avec la circulation et développer des compétences relationnelles en contact avec la clientèle. Il nous permettra également de mettre en place des supports de formation en vue de l’obtention du permis B et d’améliorer notre relation client, notamment dans nos chantiers d’espace vert et lors de livraisons. Ce nouveau véhicule nous aidera, aussi, à développer l’expérience dans nos autres domaines d’activité, tels que la sous-traitance industrielle et la floriculture », notait Arnaud Ducamin, responsable des ateliers.
Pratique
Contact : 02 98 57 91 88. Site Internet : lesgenetsdor.org
Les Papillons Blancs du Finistère s’ouvrent au monde de l’entreprise
Le Télégramme – Concarneau – 24 juin 2024 – Par Gwenn Hamp
L’assemblée générale des Papillons Blancs du Finistère s’est déroulée, samedi 22 juin, au Cinéville de Concarneau. L’association qui accompagne 1 650 personnes en situation de handicap mental s’appuie sur de nouveaux dispositifs pour s’ouvrir au monde extérieur.
Après avoir tiré la sonnette d’alarme en juin 2023, lors de la précédente assemblée générale, à Pleyben, l’association Les Papillons Blancs du Finistère, qui organisait son assemblée générale, samedi 22 juin, au Cinéville de Concarneau, aborde ce deuxième semestre 2024 plus sereinement. « Sur l’année 2023, nous avons été accompagnés par nos financeurs, notamment le conseil départemental du Finistère qui, depuis quelques années, a fait beaucoup d’efforts en faveur du handicap. Il sera également au rendez-vous en 2024. Par contre, du côté de l’État, via l’Agence régionale de santé, le compte n’y est pas pour 2024 », a noté Frédéric Soudon, président de l’association qui accompagne 1 650 personnes en situation de handicap mental. Le budget de fonctionnement de l’association est de 60 M€, dont 52 M€ de subventions, l’État et le département contribuant, peu ou prou, à parts égales, et avec une petite partie supplémentaire, apportée par l’Éducation nationale.
Une nouvelle loi qui rassure
« Les 8 M€ restants proviennent de nos établissements et services d’aides par le travail, les Esat. Dans ce domaine, les choses sont en train de changer. Une nouvelle loi organise les possibilités de transfert de travailleurs d’Esat vers le milieu ordinaire, avec des possibilités de retour. Ce n’est pas parce qu’un travailleur intègre une entreprise privée, que sa place en Esat est perdue. C’est une grande avancée. Si l’expérience n’est pas concluante, il peut revenir en arrière. C’est très rassurant pour lui », a expliqué Frédéric Soudon.
Des partenaires comme Naval Group et Tanguy Matériaux
Aujourd’hui, 600 personnes exercent au sein des cinq Esat des Papillons Blancs du Finistère. L’un d’entre eux, l’Esat de Cornouaille, se situe dans la zone de Colguen, à Concarneau. « Quand les personnes s’épanouissent en Esat, et qu’ils souhaitent y rester, nous les accompagnons dans leurs carrières. Mais ceux qui expriment l’envie d’intégrer un Esat « hors les murs » ont la possibilité d’intervenir à l’extérieur, voire en entreprise. Nous avons noué des partenariats avec Naval Group et Tanguy Matériaux. Des travailleurs exercent, toute l’année, au sein de ces entreprises, avec un moniteur d’atelier qui les accompagne. L’expérience est concluante », a complété Gabriel Cerclier, directeur général des Papillons Blancs du Finistère.
Le Ségur pour tous en bonne voie
Seule ombre au tableau : le manque d’attractivité des métiers du secteur privé non lucratif. Les Papillons Blancs peinent à recruter du personnel encadrant. « Depuis les mesures Ségur et Laforcade (Ségur du médico-social, NDLR), l’écart des rémunérations s’est creusé avec le secteur public », a constaté Gabriel Cerclier. « Mais nous sommes en passe de réussir la signature d’un accord, qui élargit le Ségur à tous les salariés du secteur médico-social. Cela représente 15 à 20 % de nos effectifs. 183 € en plus par mois, ce n’est pas neutre », a conclu Frédéric Soudon.
L’association Kan ar Mor, acteur majeur dans le secteur médico-social, change de président
Le Télégramme – Carhaix – 7 juin 2024
« Ambition, vigilance et engagement » : Sébastien Maillard, directeur général de Kan ar Mor, association spécialisée dans le secteur du médico-social, et son président André Guéguen ont ainsi résumé la teneur de l’assemblée générale, vendredi 31 mai 2024, à Pleyben. Retour sur le bilan et la vision d’avenir de la structure qui a vu le jour à Douarnenez il y a maintenant 56 ans.
« La situation est saine économiquement malgré un contexte dégradé. Avec des créations de places ou des transformations envisagées, nous souhaitons rester pleinement acteurs dans le développement des réponses aux besoins qui vont être soulignés lors de cette séance », commente Sébastien Maillard, directeur général de Kan ar Mor.
Les voyants sont au vert
Avec près de 1 300 personnes accompagnés et 500 salariés en CDI, 35 établissements et services dans le Sud-Finistère (concentrés autour de son lieu de naissance, les Esat de Pleyben et Carhaix faisant office d’exception) pour un budget consolidé à 35 M €, les voyants sont au vert pour une structure considérée comme un acteur important du territoire.
« Les axes d’investissements concernent des réflexions de rénovation de logements voire de reconstructions, notamment au niveau des Esat. L’objectif reste de correspondre encore plus aux attentes en termes de vie quotidienne », explique André Guéguen, qui a laissé la présidence de l’association à Alain Le Floc’h à l’issue de la réunion, rappelant l’inauguration de « Laouen », le restaurant de l’Esat carhaisien il y a près de deux ans ou encore le déplacement prévu de l’Esat de Kergonan (Quimper) sur un autre site de la même ville pour une somme d’aménagements et de constructions annexes estimés à 3,5 M €.
« Nous visons des conditions de travail de premier choix pour le bien-être de nos résidents comme l’élargissement du panel d’activités et la poursuite de l’accompagnement de ceux qui travaillent et le consolider avec ces projets » souligne André Guéguen, qui passe le relais après 14 ans à la présidence de la structure à Alain le Floc’h.
En quête de reconnaissance de la profession
Si ambition il y a, la vigilance reste de mise sur le plan économique. « Nous sommes concernés par l’inflation, la hausse des prix ». Si le duo ne souligne pas de difficultés majeures de recrutement au niveau médico-social, celui-ci déplore « un manque de reconnaissance absolument anormal des professionnels gravitant autour de nos structures. L’attractivité existe, elle doit être mise en avant. L’association tient à fidéliser les professionnels », les rejoignant dans le combat pour la prime Segur, « qui doit être élargie à l’ensemble des professionnels car nous ne sommes pas un employeur classique : un foyer doit fonctionner 365 jours à l’année ».
Continuer à modifier le regard
Un engagement auprès des professionnels de santé comme en faveur de la collectivité via notamment la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) : « Soyons proche du citoyen pour continuer à modifier le regard, ce qui demeure un sujet fédérateur. Les interactions sont visibles, beaucoup plus qu’il y a quelques années. Les habitations entourent désormais nos foyers ». Ce chemin, l’association veut y rester, aidée en cela par des initiatives récentes autour de l’accompagnement. « Beaucoup de choses sont faites pour nos résidents : il faut les mettre en place avec eux », conclut André Guéguen, qui reste au conseil d’administration de l’association.
« Ils ne s’arrêtent pas à un handicap » : quand des enfants jouent les apprentis cuistots à l’Esat de Carhaix (En images)
Le Télégramme – Carhaix – 3 mai 2024 – Par Nathalie Com
L’Esat Kan ar Mor de Carhaix s’ouvre sur l’extérieur. Mercredi 24 avril 2024, les enfants, âgés de 4 à 11 ans ont joué les apprentis cuisiniers, le temps d’une journée, à Laouen, le restaurant de la structure.
Ambiance joyeuse à l’Esat Kan ar Mor de Carhaix mercredi 24 avril 2024. Des éclats de rire résonnent dans la cour de l’établissement et service d’accompagnement par le travail de la zone de Pont Herbot, où travaillent 70 ouvriers en situation de handicap. Invités à passer la journée au sein de la structure, douze garçons et filles du centre de loisirs de Maël-Carhaix (22) ne peuvent cacher leur admiration devant les tracteurs tondeuses du service des espaces verts. Certains ne résistent pas au plaisir de s’asseoir derrière le volant.
Créer du lien
Mais pas le temps de s’attarder. Victoria Le Moal bat déjà le rappel des troupes. Car ces enfants, âgés de 4 à 11 ans, ne sont pas venus pour jouer les jardiniers mais les cuisiniers. Leur mission du jour : aider les 22 ouvriers à la préparation des repas qui seront servis au déjeuner à Laouen, le restaurant de l’Esat Kan ar Mor. Une première pour la structure. L’occasion pour l’Esat de créer du lien avec le milieu ordinaire, souligne la monitrice d’atelier.
Une première aussi pour les enfants, pour qui c’est l’occasion de découvrir comment fonctionne une cuisine collective. Victoria Le Moal commence par expliquer les règles d’hygiène. Après avoir enfilé la charlotte et le tablier, Mathis, Théo, Océane, Inna et leurs camarades mettent leurs pas dans ceux de Guillaume, Isabelle et Magalie. Le premier groupe est chargé de réaliser des œufs mimosa, le deuxième, des pizzas, et le troisième, des roses des sables.
« Les enfants ne s’arrêtent pas à un handicap »
Pas le temps de rêvasser car ce ne sont pas moins de 250 repas qui, chaque jour pendant les vacances, sortent des cuisines de Kan ar Mor et jusqu’à 1 200 en période scolaire. « Nous préparons non seulement les plats pour Laouen mais également les repas pour plusieurs écoles du secteur », rappelle Victoria Le Moal. Répartis en trois « brigades », les enfants écoutent scrupuleusement les consignes des moniteurs. Bradley et Jean-Luc garnissent les pizzas tandis que Rita et Kilian décorent les roses des sables de crème chantilly. Pas évident pour ces petites mains, mais c’est l’occasion de voir les plus habiles. Ou les plus expérimentés.
Entre ces jeunes et les ouvriers de l’Esat, fiers de montrer leur métier, le lien se fait en toute simplicité. « Les enfants ne s’arrêtent pas à un handicap », souligne la monitrice d’atelier. Moment de complicité partagée et fierté lorsque le plat ou le dessert qu’ils ont réalisé est arrivé sur la table du déjeuner, point d’orgue d’une rencontre qui a fait le bonheur des ouvriers de l’Esat et de l’ensemble des enfants. Pour tous, cette journée gardera une saveur toute particulière.
Depuis 38 ans, l’Esat de Briec fête les fleurs !
Ouest-France – Briec – 2 mai 24 – Catherine JAOUEN
À Briec, l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) les Genêts d’or propose sa 38ème Fête des fleurs, les 4 et 5 mai 2024. Toute une production horticole à découvrir.
À quelques jours de la Fête des fleurs, qui a lieu samedi 4 et dimanche 5 mai 2024, Binette et botanique est en pleine effervescence. Dans l’atelier d’horticulture de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) Les Genêts d’or de Briec (Finistère), ça parle courge et butternut.
Malo, depuis cinq ans dans l’établissement, veille sur les salades. « Ça me plaît, ce travail, explique le jeune homme de 26 ans. C’est un tout, en fait. De la graine jusqu’à la vente, en passant par la production finale. Le contact avec le client, j’aime bien aussi. Et travailler en plein air ! La météo ? On fait avec ! »
Activité historique
La floriculture est l’activité historique de l’Esat de Briec, né en même temps que la structure dans les années 1970. Sous 600 m² de serres non chauffées, une douzaine d’ouvriers cultive légumes, plantes annuelles et vivaces. Géraniums, bégonias, pétunias côtoient pivoines, iris, tomates et concombres, oignons et betteraves, plantes aromatiques. Soit environ une centaine de variétés différentes.
Journées « portes ouvertes »
« Nous avons aussi des plantes grimpantes, des clématites par exemple, détaille Sonia Le Meur, l’éducatrice responsable de l’atelier. Sur commande, nous préparons également des compositions pour les particuliers. Ils viennent ici avec leurs jardinières. Nous vendons la production toute l’année, pas seulement lors de la Fête des fleurs ! »
La Fête des fleurs fait aussi office de « portes ouvertes ». Le public vient tout autant découvrir la production que l’établissement. « Nos travailleurs sont investis dans ce rendez-vous, les visiteurs les félicitent : c’est valorisant. Ils travaillent à l’année, à temps plein ou temps partiel. Inventaires, nettoyages des serres, récupération des cageots, production et vente : chacun sa tâche. »
Une centaine de travailleurs
En plus de l’horticulture, les éducateurs de l’Esat accompagnent les personnes en situation de handicap au cours d’ateliers consacrés aux espaces verts, collecte et tri en vue de recyclage (journaux, cartons…) et de prestations pour l’industrie.
Un peu moins de 100 travailleurs adultes fréquentent le site. La structure de Briec associe ateliers, foyer d’hébergement et service d’accompagnement à la vie sociale.
Samedi 4 et dimanche 5 mai 24, les Genêts d’Or, 97 bis, rue du Général-de-Gaulle à Briec, de 10h00 à 18h00, vente de fleurs, marché de produits fabriqués en Esat (vins, conserves, bières, thés…), animations et restauration (crêpes, cafétéria) toute la journée.
Entrée gratuite.
« C’est une période de mutation » : les familles des travailleurs des Genêts d’or témoignent
Ouest-France – Châteaulin – 24 avril 24
Entre le projet de fermeture du centre équestre de l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de Châteaulin (Finistère) et le déménagement de l’atelier de métallerie de Briec de l’Odet, les familles des travailleurs handicapés des Genêts d’or sont inquiètes. Jacques Ohrel, représentant d’une association de parents donne son point de vue.
Jacques Ohrel, vice-président de l’association de parents et d’amis de personnes handicapées mentales (Apei) accueillies dans les structures de l’association Les Genêts d’Or.
Quel est le rôle de votre association ?
L’Apei regroupe 320 adhérents parmi lesquels des parents, frères et sœurs d’usagers des Genêts d’or. Son rôle est de regrouper les familles et amis des personnes en situation de handicap mental, de les représenter au sein des instances, d’aider, défendre, conseiller et accompagner ces personnes. Notre conseil d’administration est composé de seize personnes. Quatre d’entre eux siègent au conseil d’administration de l’association gestionnaire.
Dans quel état est, selon vous, le secteur médico-social ?
Nous sommes dans une période de mutation. La société se veut plus inclusive et les établissements ont aujourd’hui cette obligation. La considération pour les handicaps et leur prise en compte ont aussi évolué. Le secteur médico-social rencontre deux difficultés importantes : le manque de personnel et l’obligation d’équilibre budgétaire. D’où l’évolution nécessaire des Établissements et services d’aide par le travail (Esat).
Que demandent les familles au regard des annonces de fermeture et de restructuration attendues cette semaine ?
L’atelier métallerie de Briec est en perte d’activité et ne compte plus qu’un encadrant, le centre équestre de Châteaulin est en déficit structurel. Les familles sont face à la réalité des chiffres. Elles comprennent la situation mais sont inquiètes pour l’avenir de leurs enfants. Elles demandent qu’une politique d’anticipation de ces évolutions soit menée afin de préparer, d’accompagner les familles, leurs enfants ou parents aux adaptations futures. Ces évolutions doivent s’inscrire dans des délais respectueux qu’implique l’accueil de personnes handicapées, donc vulnérables, au sein des Genêts d’or.
Des jeunes de l’association des Papillons Blancs 29 ont dompté les vagues
Ouest-France – Clohars-Carnoët – 26 avril 24
Pendant quatre jours, à Clohars-Carnoët (Finistère), un groupe d’une quinzaine d’adolescents et jeunes adultes de l’association des Papillons Blancs du Finistère, a débarqué sur la plage du Kérou pour tenter de dompter les vagues, à l’occasion d’un stage de surf organisé en partenariat avec l’ESB Kloar.
Le surf est un sport prisé en Finistère mais est parfois considéré comme difficile d’accès. Pourtant, il peut être intégré dans un parcours thérapeutique puisque la pratique du surf est une activité physique très complète (équilibre, proprioception, mobilité articulaire, développement de la masse musculaire) et qui offre un instant d’apaisement psychique (bruit et bercement des vagues). Elle peut donc servir de complément dans une prise en soin globale.
Les jeunes sont soutenus par le Dispositif d’accompagnement médico-éducatif, sont des adolescents et jeunes adultes déficients intellectuels (troubles du spectre autistique, syndromes déficitaires, pathologies génétiques, etc.). « L’ESB leur propose un apprentissage ludique de l’activité, qui passe par la découverte du matériel et une rencontre toute en douceur avec les vagues, commente Antoine Gambier, responsable de l’école de surf. Ainsi, chacun bénéficie d’un encadrement adapté à ses capacités par du matériel et une pédagogie appropriée. »
Avancer à son rythme
À Clohars-Carnoët (Finistère), la première journée a permis aux jeunes d’être mis en confiance et de rentrer progressivement dans l’activité. Sur des séances de deux heures, le temps dans l’eau a ainsi augmenté progressivement. Certains ont même réussi à se mettre à genoux sur la planche, poursuit le responsable. La pédagogie mise en place par l’ESB est inspirée de celle utilisée pour le jardin des vagues, à destination des plus jeunes. Ainsi, chacun a pu avancer à son rythme et faire de gros progrès.
« Forte implication de l’équipe de professionnels »
Pendant ces quatre jours, le groupe était hébergé au Camping Paradis du Quinquis. L’équipe de direction a su prendre en compte les contraintes administratives liées à l’accueil d’un groupe de jeunes en situation de handicap pour leur permettre cette escapade sportive. L’inclusion est une notion parfois difficile à mettre en application mais grâce à la forte implication de l’équipe de professionnels, le projet a pu voir le jour , concluent les responsables. Ce projet est financé en partie par la Région Bretagne, et en partie par des actions de ventes solidaires menées par les jeunes.
Ce stage a été à la fois une évasion récréative (sortir de son quotidien institutionnel) et une immersion vers la vie d’adulte (gain en autonomie) pour ces jeunes en situation de handicap.
L’Esat des Genêts d’Or de Châteaulin lance un projet de microbrasserie
Le Télégramme – Châteaulin – 23 avril 2024 – Par Anaëlle Larue
L’assemblée générale des parents des Genêts d’Or a eu lieu ce samedi 20 avril à l’Esat de Châteaulin. Malgré les difficultés financières, l’établissement a des projets, comme la création d’une microbrasserie.
L’avenir de l’Esat (Établissement et service d’accompagnement par le travail) des Genêts d’Or à Châteaulin a occupé les discussions de l’assemblée générale de l’Association des parents et amis de personnes handicapées mentales (Apei), ce samedi 20 avril 2024. « L’Esat rencontre des difficultés économiques », ne cache pas Jacques Ohrel, vice-président des Genêts d’Or, responsable des sites de Châteaulin et de Quimper.
Fermeture « brutale » du centre équestre
Cette situation a obligé la structure à fermer deux de ses activités sur Châteaulin. Le centre équestre en est la première victime. Déficitaire de longue date, sa fermeture « brutale » a été accélérée par la tempête Ciaran, dans la nuit du 1er au 2 novembre 2023. L’activité aurait dû se poursuivre jusqu’à juin 2024. Mais « une partie des locaux ont été démolis », explique le vice-président. Des travaux de sécurisation, qui ne coûteront pas moins de 500 000 €, devront être effectués sur l’ensemble du Vieux Bourg, où se trouve le centre équestre. L’ensemble de cette zone de onze hectares est d’ailleurs en vente, pour un million d’euros, depuis l’été 2023 et attend toujours un repreneur.
Une microbrasserie dans une zone d’activités
Ces derniers mois, l’urgence pour les parents des Genêts d’Or a été de réemployer les huit palefreniers du centre équestre. « Tous les ouvriers du centre ont trouvé de nouvelles activités. Certains dans d’autres communes, comme Coray ou Concarneau. D’autres ont émis le souhait de rester à Châteaulin ». Pour ces derniers, des projets sont en réflexion. « Nous avons l’ambition d’ouvrir une microbrasserie à Châteaulin, comme c’est le cas à Plabennec, évoque Jacques Ohrel. C’est en cours d’études dans deux zones d’activités de la commune. » Les salariés seraient autonomes dans la fabrication de la bière. « Il nous faudra ensuite constituer un réseau pour la vente ».
Une période d’évolution pour le centre touristique
Le deuxième pôle à subir les conséquences de ces difficultés économiques est le centre touristique. Des hébergements, ainsi qu’une restauration à la journée, y sont proposés pour les entreprises qui louent des salles à l’Esat, au Vieux Bourg. « Pour l’instant, l’activité est maintenue », poursuit le responsable de l’Esat de Châteaulin. « Nous nous laissons une période de deux ans pour réfléchir à recentrer les activités sur la restauration uniquement. » Parmi les pistes envisagées, celle de mettre les ouvriers au service d’une éventuelle restauration d’entreprise dans les zones d’activités en périphérie de la ville. « Rien de concret à ce niveau », précise Jacques Ohrel.
« L’Esat de Châteaulin, malgré des choix qui ont été difficiles à prendre, s’adapte résolument à cette nouvelle situation économique », conclut Jacques Ohrel. Il tempère en rappelant que « sur 50 personnes accueillies à l’Esat, seules huit ont été concernées par un réemploi ». Néanmoins, l’Esat affronte des enjeux multiples ces dernières années. La difficulté de recrutement, ainsi qu’une récente réorganisation du modèle d’insertion des travailleurs en situation de handicap dans le monde du travail, inquiètent les parents.
Une cuisine équipée pour les adultes handicapés de Sémaphore
Ouest-France – Quimper – 23 avril 24 – Jean-Marc PINSON
À Quimper (Finistère), les personnes en situation de handicap vont pouvoir cuisiner grâce à un nouvel équipement. Mardi 23 avril 2024, c’était jour d’inauguration.
Il y avait beaucoup de monde dans la cuisine toute neuve de Sémaphore, mardi après-midi, dans le local de l’avenue de l’avenue de la Libération à Quimper (Finistère). Les adhérents, des personnes en situation de handicap étaient ravies de voir ce nouvel équipement.
Le Sémaphore, à Quimper, a ouvert ses portes il y a sept ans, près de la gare, avenue de la Libération. C’est un lieu qui accueille des adultes en situation de handicap. « Nous proposons des activités de loisirs toute la semaine, du mardi au samedi, précise Aurélie Morvan, responsable du Sémaphore. Parmi les activités proposées on se rassemble trois fois par semaine pour un atelier de cuisine. C’est une activité centrale à Sémaphore, elle permet de créer du lien mais aussi de se retrouver autour d’un repas convivial. »
De l’avis de tous, l’ancienne cuisine était peu fonctionnelle et désuète. « Elle ne permettait pas l’accès de tous, les adhérents nous ont sollicités pour avoir un endroit adéquat et équipé. »
« Épaté par le travail »
Aurélie Morvan et son équipe se sont tournées vers le Fondation du Crédit Agricole pour les aider à financer un projet de réfection de la cuisine. « Nous avons obtenu 7 500 € pour l’installation de la cuisine. Entre l’installation et les travaux de réfection du sol, les dépenses s’élevaient à 17 700 €». Le reste a été payé « sur les fonds propres » de l’association qui chapeaute Sémaphore. La cuisine toute neuve et moderne a été posée en novembre 2023.
Jean-François Quillien, président de l’antenne Adapei du Finistère qui regroupe des associations de parents et d’amis de personnes handicapées, a rappelé que l’Adapei a « toujours été mobilisée depuis la création de Sémaphore » (qui a trois antennes, à Brest, Lesneven et Quimper).
Jean-François Quillien s’est dit « épaté de voir le travail réalisé par l’équipe » et a salué « l’accompagnement » pour les 70 adhérents à Quimper.
Besoin d’un fourgon
Le coup de pouce de la Fondation du Crédit Agricole du Finistère est forcément le bienvenu pour l’équipe de Sémaphore. « Nous avons une enveloppe de 400 000 € par an pour le département », souligne Christine Huguen, de la Fondation, qui va bientôt fêter ses 10 ans, et qui a porté le projet avec Aurélie Morvan. La Fondation œuvre dans beaucoup de domaines : social, éducation, économie, santé etc. Et elle est évidemment très sollicitée.
Pour Sémaphore, il reste un projet qui tient à cœur à toute l’équipe d’Aurélie Morvan, celui de remplacer un vieux fourgon par un nouveau véhicule, pour transporter les adhérents lors d’activités à l’extérieur. À bon entendeur…
Sémaphore, 4 ter, avenue de la Libération, à Quimper.
Un coup de pouce au projet d’art-thérapie suivi par les jeunes de l’atelier théâtre de Rosbriant
Le Télégramme – Briec – 31 mars 2024
L’APEI (Association de parents d’enfants inadaptés) Les Genêts d’Or, représentée par Stéphane Cantin, a remis un chèque de 500 € à Xavier Velly, directeur du Dispositif intégré médico-éducatif (Dime) Rosbriant, à Briec, vendredi 29 mars. Cette démarche de l’APEI LGO intervient dans le cadre de sa participation aux actions culturelles dont le projet d’art-thérapie, animé par Sabine Voegtlin, spécialisée dans le handicap.
« L’objectif est de proposer un accompagnement thérapeutique aux quatorze jeunes du Dime, par le biais de l’atelier théâtre, dans cet espace où le jeune est pris dans sa difficulté, selon un protocole, pour renforcer la confiance en soi, en lien avec la scolarité. Mais aussi de répondre aux besoins de chacun en définissant un objectif personnel au sein du groupe, avec un travail sur le corps, sur l’expression », a commenté l’animatrice,
Sabine Voegtlin. Comédienne formée à l’Art-thérapie, elle bénéficie d’une pratique de quinze ans, dont cinq années sur le site de Briec.
Pratique
Le Dime Rosbriant, à Briec, organisera ses portes ouvertes, le 17 mai 24, de 14h00 à 18h00.
Ces salariés en Esat contrôlent la qualité chez Coreff : « Ils ont un souci du détail plus accru que d’ordinaire »
Le Télégramme – Carhaix – 26 février 2024 – Par Jean-Noël Potin
Depuis 2018, un atelier de l’Esat Kan ar Mor contrôle la qualité des produits du brasseur carhaisien Coreff. Premier volet d’une nouvelle série consacrée à l’Esat au cœur de la ville…
Depuis 2018, un atelier de l’Esat Kan ar Mor, à Carhaix, a dans ses missions diverses le contrôle qualité des produits de la brasserie locale, Coreff. Une douzaine de travailleurs handicapés repèrent les problèmes d’encapsulage, d’étiquetage ou de niveau dans les bouteilles. Ils confectionnent aussi des coffrets de dégustation distribués notamment chez les cavistes ou dans les boutiques spécialisées. « C’est une véritable fierté pour les salariés. Ça a un côté prestigieux ! », assure Manon Mériaux, responsable des ateliers de l’Esat. Arnaud, salarié de l’Esat depuis 18 ans, se dit ainsi « vraiment très fier » de travailler pour ce fleuron de l’industrie locale. Une collaboration avec l’entreprise carhaisienne que le patron de Coreff, Matthieu Breton, qualifie avant tout « d’acte civique : cela fait partie de notre rôle sociétal de trouver des schémas qui vont permettre à tout le monde d’avoir accès à un travail ».
Conditions adaptées
Les premiers essais ont été menés dans les locaux de Coreff, mais « cela ne convenait pas forcément à l’accueil de personnes protégées, souligne Manon Mériaux. Ce travail est aujourd’hui réalisé dans nos propres ateliers, où l’on peut proposer des conditions adaptées aux personnes en situation de handicap ». Un quai de livraison a ainsi été spécifiquement aménagé à l’Esat pour faciliter les manœuvres des camions de chez Coreff ou d’autres clients… L’isolation du local où les salariés réalisent leurs tâches a également été revue. « Nous faisons de plus intervenir des ergonomes du travail pour définir les postes, ajoute la responsable. Des tables « assis debout » sont notamment utilisées pour faciliter les postures, ainsi que des transpalettes élévateurs pour accéder plus facilement aux cartons ».
L’atelier occupe seize travailleurs handicapés (sur les 72 qu’accompagne l’Esat), qui sont encadrés par deux éducatrices. Les activités ne sont pas exclusivement consacrées à Coreff. « Les missions sont complétées par des travaux de sous-traitance : de la mise en sachets, du nettoyage de parking, du façonnage de cartons pour confectionner des bourriches ou encore du lavage de gobelets pour les Vieilles Charrues.
Échauffements matinaux
Chaque journée à l’atelier suit un rituel immuable. Pour partir d’un bon pied, les salariés peuvent, sur la base du volontariat, participer à une séance d’échauffements musculaires, « histoire de préparer les corps à l’effort ». « Ça fait du bien ! Après, je suis en forme », témoigne l’une des salariées de l’atelier, Klervi. Selon Manon Mériaux, « cela amène aussi de la cohésion d’équipe avant de commencer la journée ! ».
Dans leur travail pour le brasseur, les salariés de l’Esat ont développé une véritable expertise. Laure-Anne Bançais, éducatrice technique spécialisée au côté de Myriam Prigent, ne dit pas autre chose : « Ils sont très pointilleux. Ils ont un vrai talent pour ça ! ». « Ce sont des tâches qui demandent un souci du détail plus accru que d’ordinaire, et il est vrai qu’ils repèrent des choses que tout le monde ne voit pas, ajoute Manon Mériaux. Ils sont dans cet atelier pour cette attention aux détails. Ça leur plaît bien, et le rythme est adapté à leur pathologie ».
Pas de cadencier précis
Le patron de Coreff, Matthieu Breton, explique, en effet, que les missions confiées par la brasserie ne suivent pas de « cadencier précis. Ils peuvent effectuer le travail pour Coreff quand ça les arrange et, éventuellement, accepter des commandes plus urgentes d’autres clients dans l’intervalle ».
« C’est certain que le coût de revient est un peu au-dessus, reconnaît toutefois Matthieu Breton, mais il faut que l’on puisse participer à ce type de projet. Ça fait partie du jeu ! Et s’il fallait investir dans des machines pour réaliser leur travail, cela nous coûterait sans doute encore plus cher ! ».
Accueil, accompagnement, orientation… À Carhaix, cette association offre des solutions de répit aux aidants
Le Télégramme – Carhaix – 21 février 2024 – Par Jean-Noël Potin
La plate-forme de répit Ker’Aidants propose, depuis peu, ses services à Carhaix, en développant des offres d’aide et de service aux aidants de personnes en situation de handicap. Un répit bienvenu…
Sa création ne remonte qu’au mois de janvier 2023. En un an, la plateforme finistérienne de répit pour les aidants de personnes en situation de handicap, Ker’Aidants, n’a cessé de tisser sa toile. Depuis le mois de novembre, une permanence est ainsi proposée au public, à la Maison des services, à Carhaix, tous les deux ou trois mois. « Jusqu’ici, nous y avons reçu peu de monde. Pourtant, je suis sûre qu’il y a des besoins ! », lance Anne-Sophie Quéré, cheffe de projet.
Ils seraient aujourd’hui onze millions d’aidants recensés en France, dont 100 000 en Finistère. Mais encore faut-il que ceux-ci se reconnaissent aidants… « La notion d’aidant est encore assez récente. La première stratégie nationale ne remonte qu’à 2020 », reconnaît-elle.
Faire émerger des solutions innovantes
La création de la plate-forme Ker’Aidants a fait suite à un appel à manifestation d’intérêt lancé en 2021 par l’Agence régionale de santé. La volonté était de faire émerger des solutions innovantes dans le cadre du répit aux aidants, en les relayant à domicile, en organisant des vacances ou des séjours adaptés, ou dans la coordination d’aides diverses. C’est sur ce troisième volet que Ker’Aidants s’est positionné. « Nous avons d’emblée fait le constat que bien des choses existent, mais qu’elles sont souvent mal identifiées, mal répertoriées, et qu’il manque de la communication », souligne-t-elle. Le projet a pu bénéficier du financement apporté par le plan Handicap présenté en 2022 par le Département pour renforcer l’accompagnement des aidants.
Quatre orientations
Depuis son lancement, la plateforme, qui a été « pensée avec des aidants », vise donc à coordonner et répertorier les services existants, mais aussi à compléter l’offre, le cas échéant. « Dès janvier 2023, une phase de diagnostic a été menée durant six mois, explique Anne-Sophie Quéré. Des groupes de travail ont été constitués à cet effet à l’échelle du département ! En six mois, nous avons développé un site internet, en plus de définir des actions en faveur des aidants. C’est sur cette base que nous avons pu vraiment démarrer en octobre 2023 », précise-t-elle. Quatre orientations principales ont été retenues : répertorier les offres d’aide en Finistère et les diffuser ; accueillir et accompagner les aidants ; proposer et construire de nouvelles actions ; innover en faveur des aidants et communiquer sur leur rôle. Certaines actions sont menées en partenariat car il existe des compétences dans chaque territoire », ajoute-t-elle. L’idée est ainsi de travailler avec ces partenaires pour penser des actions (ateliers bien-être, forums, actions de loisirs, activités en binôme aidant-aidé, etc.)
« On attend les aidants ! »
Le projet est piloté par Les Genêts d’Or, sous la gouvernance du groupement associatif Solida’Cité (où figurent notamment l’Esat Kan ar Mor, Les Genêts d’Or, l’ADSEA 29, etc.). Si Ker’Aidants a son siège à Brest, la volonté est naturellement d’agir à l’échelle du département. C’est ainsi que des permanences sont proposées à la fois à Carhaix, Brest, Quimper, Quimperlé et Taulé. « On y attend les aidants pour pouvoir répondre à toutes leurs questions sur leurs droits, les aides possibles, les solutions qui existent sur le territoire, les possibilités de répit et d’accueil temporaire, ou encore les séjours de loisirs adaptés ». Afin de s’adapter aux contraintes des aidants, il est possible d’obtenir un rendez-vous, y compris à domicile. « Il faut accepter le quotidien des aidants et nous adapter à eux ! », affirme Anne-Sophie Quéré.
Pratique
Ker’Aidants, tél. 07 48 13 42 82. Courriel : contact@keraidants.fr ; site web : www.keraidants.fr
Le bus bucco-dentaire de la fondation Ildys fait une halte à l’IME de Briec
Le Télégramme – Briec – 24 janvier 2024
Le Breizh bucco bus, de la fondation Ildys, fait une halte à Briec du 22 au 24 janvier. Ce cabinet itinérant permet aux jeunes de l’IME d’assurer le suivi de leurs soins dentaires.
À bord du bus bucco-dentaire de la fondation Ildys, garé sur le site de l’IME de Briec du 22 au 24 janvier, les jeunes du dispositif intégré médico-éducatif (DIME) de l’IME Rosbriant Les Genêts d’Or ont la possibilité de consulter une dentiste accompagnée d’une assistante dentaire.
La démarche ? Suite à une convention signée entre la fondation Ildys et les Genêts d’Or fin 2021, des infirmiers et aides-soignants du DIME, sont formés pour être référents bucco-dentaires et évaluer, dans un premier temps, les besoins des jeunes, en soins dentaires.
8 à 12 patients par jour
Après avoir contacté les familles, pour savoir si les jeunes concernés sont suivis par un cabinet dentaire extérieur, et selon les cas, avec accord des familles, ces jeunes peuvent bénéficier de soins annuels, dispensés par les soignants itinérants, qui accueillent de 8 à 12 patients par jour.
« L’idée est de répondre à la carence d’offres de soins et la difficulté pour les enfants de se rendre dans un cabinet dentaire de droit commun, comme Jean-Marc, actuellement en soins, qui reste dans son environnement et du coup est rassuré », note Sandra Milin, responsable de service.
6 500 personnes accompagnées dans le Finistère
Reconnue d’utilité publique, la Fondation Ildys accompagne chaque année 6 500 personnes dans le Finistère. Grâce à des équipes engagées, les personnes accueillies bénéficient d’un accompagnement global dans ces services de soins, que ce soit les Ehpad, les services dédiés aux personnes en situation de handicap, à la protection de l’enfance et aux familles. Établissement privé solidaire, la Fondation Ildys agit chaque jour pour proposer des solutions dans le respect des parcours de vie et des parcours de santé.
Pratique
Contact : 02 98 57 90 71 ou www.lesgenetsdor.org
Les experts du FALC à votre service !
Mag + N 108 de quimper – Janvier 2024
Facile à lire et à comprendre
Au début des articles du Mag, il y a des résumés en gros caractères qui sont écrits par des experts. Les experts s’appellent Marc-Antoine, Mario, Hervé, Thierry, Julie, Martine, Thierry et Thomas. Tous les 2 mois, ils vont à la mairie de Quimper pour écrire les résumés en FALC. FALC veut dire Facile à Lire et à Comprendre. C’est vraiment utile pour tout le monde !
Vous lisez ce texte… et peut-être avez-vous lu les petits encadrés blancs en tête des articles ? Ils sont écrits par les experts Falc de votre Mag +. Leur mission : rendre les articles « facile à lire et à comprendre » (Falc). C’est devenu une vraie passion !
Ils s’appellent Hervé, Julie, Marc-Antoine, Mario, Martine, Thierry, Thierry et Thomas. En raison de leur handicap, ils travaillent dans l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) des Genêts d’or de Briec. Mais un jeudi après-midi tous les deux mois, ils se rendent à la mairie de Quimper pour « falquer ».
C’est en 2021 que l’Esat a proposé à Quimper Bretagne Occidentale de faire cette « traduction », à l’initiative de Véronique Quillien. Mère d’un expert, elle anime bénévolement les séances avec un éducateur. Elle s’est formée à la méthode Falc, un langage accessible au plus grand nombre.
Si de plus en plus de collectivités commencent à « penser Falc », Quimper Bretagne Occidentale a été une des premières à s’engager dans cette démarche. « Nous sommes dans l’inclusion à tous les niveaux, se réjouit Véronique Quillien. Les participants sortent de leur lieu “protégé”, s’impliquent dans la vie de la cité, et rendent service à tous ! »
Trois d’entre eux racontent, enthousiastes.
Mario : « On s’installe dans la salle du Bureau municipal. Véronique nous prépare le résumé de huit ou neuf articles. Elle les projette sur le mur ».
Thierry : « Un de nous le lit tout haut. On commence à discuter. On discute beaucoup ! »
Thomas : « Il faut faire plus court, simplifier. On cherche sur Internet la définition des mots difficiles. On se met à la place des autres ».
Thierry : « On essaie d’avoir un terrain d’entente. Ça demande un effort. En non-stop pendant trois heures ! Je trouve ça plus fatigant qu’une demi journée de travail ordinaire ! ».
Mario : « Oui mais ça change, ce sont des bons moments. Et attention, on n’a le droit qu’à un certain nombre de mots. Il faut les compter ! ».
Thomas : « On se concentre beaucoup. Mais c’est plus facile maintenant, on a deux ans d’expérience ».
Thierry : « C’est intéressant. On a même certaines informations avant tout le monde ! ».
Thomas : « Oui, on apprend plein de choses. Ça donne envie de rencontrer les gens qui sont présentés dans les articles ».
Mario : « Je trouve qu’on est acteur de notre Esat et de notre commune. On falque aussi pour la ville de Briec. On se sent utile, et ça, c’est important ».
Merci les experts ! Par votre travail, vous donnez aux lecteurs du Mag + l’occasion de s’informer à toute vitesse… et l’envie de lire les articles !